Le Progressisme chrétien

CHF 22.00

"Ceci n’est pas une conférence, mais une conversation informelle. Nous allons parler du progressisme. Remarquons tout d’abord que ceux qui usent systématiquement du terme progressisme, ce sont les communistes, parce que l’histoire se déroule pour eux selon un processus dialectique qui va du pire vers le meilleur. En effet, à leurs yeux, la société féodale progresse selon un processus dialectique vers la société bourgeoise ou libérale, puis la société bourgeoise vers la société socialiste, et cette dernière vers la société communiste. On peut aussi entendre le progressisme d’une manière générale comme le cheminement de la société vers des conditions et des états de développement meilleurs.
Quant à nous, nous parlerons du progressisme en tant que phénomène à l’œuvre aujourd’hui dans l’Église, et devenu à la mode surtout depuis le concile œcuménique Vatican II. La presse mondiale a divisé les Pères conciliaires en deux grands courants : l’un, celui des novateurs et des amis de la réforme, qu’elle appelle progressiste ; l’autre, celui des Pères attachés plutôt à maintenir les légitimes traditions, qu’elle qualifie de conservateurs, réactionnaires et intégristes.
En parlant ici du progressisme, nous nous référons à un mouvement qu’on observe aujourd’hui à l’intérieur de l’Église et qui prône des doctrines et des attitudes qui doivent être jugées comme des erreurs et des déviations. Certes, tous ceux qui se disent progressistes ne le sont pas en un sens condamnable. Certains, ignorant le contenu du terme progressisme tel qu’il se répand aujourd’hui, se revendiquent progressistes tout en ne cherchant qu’un progrès légitime et nécessaire dans l’Église."

220 pages.

Vous pourriez être intéressé par

Vous avez consulté